Prix Louis Pergaud 2015 et deux autres publications remarquables
HISTOIRE D’UN AMOUR, Le roman de Pergaud,
par Dominique GROS : Prix Louis PERGAUD 2015 ;
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LA ROUTE DE ROMAIN, de « Sciences Po » à Buchenwald,
par François PERROT ;
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FRANC COMME UN COMTOIS, Les rapponses de l’Histoire,
par Brice Leibundgut.
Le Jura Français était présent mardi 15 décembre à la remise du Prix Louis Pergaud 2015 organisée par l’association « Les Francs-comtois de Paris et en Ile de France », et son Président Pierre GÉRARD.
Vous trouverez bientôt les détails de cette manifestation sur le site des Francs-comtois de Paris et en Ile de France.
Nous profitons de l’occasion pour, non seulement présenter le livre du Lauréat 2015, mais également deux autres publications Comtoises ou Jurassiennes qui selon nous méritent toute votre attention.
Le Jura Français fera une critique de ces trois publications dans l’un de nos prochains bulletins à la rubrique Revue des Livres.
HISTOIRE D’UN AMOUR, Le roman de Pergaud, par Dominique GROS
Prix Louis PERGAUD 2015
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Editeur : le vent Qui passe
Le 8 avril 1915, mourait Louis Pergaud vraisemblablement sous le feu de l’artillerie française, alors que, blessé, il était recueilli par l’ennemi aux abords de Verdun. Il venait d’avoir trente-trois ans.
Que sait-on de l’auteur de la très célèbre Guerre des boutons, prix Goncourt 1910 pour De Goupil à Margot, défenseur, bien avant l’heure, de la cause animale, et qui partagea avec son épouse Delphine une passion dévorante et salutaire ?
De la vie de bohème de ses débuts à Paris, aux succès littéraires jusqu’à la mobilisation, le couple a vécu un amour sincère et profond.
On est bouleversé par la voix de Delphine qui nous conte ce grand amour éveillant en chacun de nous la puissance de sentiments universels.
LA ROUTE DE ROMAIN, de « Sciences Po » à Buchenwald,
par François PERROT
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Juin 1940. Un lycéen franc-comtois en vacances entend par hasard l’appel à la Résistance lancé de Londres le 18 juin 1940 par le Général de Gaulle. Son choix est instantané.
Dès la rentrée des classes au Lycée de Gap, il organise un noyau de résistance qui se livre à une propagande intensive en faveur de la France Libre.
Jugeant cette activité insuffisante, un petit groupe tente de rejoindre les Forces Françaises Libres. Il est arrêté à Marseille et les quatre fugitifs sont renvoyés du Lycée.
François rejoint Paris où il adhère à un groupe d’étudiants résistants. Là aussi, il finit par être arrêté avec sa sœur en mars 1943 par la Gestapo. C’est ensuite le déroulement habituel: la Rue des Saussaies, la prison de Fresnes, Compiègne, puis la déportation à Buchenwald.
Il survit à l’horreur quotidienne, jusqu’au printemps 1945 où il subit deux «marches de la mort». La solidarité, la foi et la route de Romain l’ont aidé à survivre.
François Perrot, remis de sa déportation, et aujourd’hui dans sa 94e année, a continué à servir: trente ans au CEA, vingt-cinq ans à la municipalité de Vaucresson ainsi que dans la vie associative.
Il est Président de la FNDIR, Vice Président du Conseil d’Administration de l’ONAC, Vice Président de la Fondation de la Mémoire de la Déportation, Administrateur de la Fondation de la Résistance, Président du Comité Départemental des Hauts·de·Seine du CNRD, Grand·Officier de la Légion d’Honneur, Médaillé Militaire et Croix de Guerre, Officier des Palmes Académiques, Officier du Mérite fédéral allemand, Grande Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.
Il a trois filles et cinq petites-filles.
« J’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies », dit-il parfois.
Le Jura Français souhaite préciser que François Perrot a également servi notre association dont il a été le Président de 1994 à 2004 et actuellement Président d’Honneur.
FRANC COMME UN COMTOIS, Les rapponses de l’Histoire,
par Brice Leibundgut
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Quand Brice Leibundgut déniche un document inédit – photographie, lettre autographe, ou œuvre insolite – il ne peut s’empêcher de tirer le fil et, de fil en aiguille, d’aller jusqu’au bout de la pelote retrouver les traces de moments passés et les passerelles entre les œuvres.
Ce sont en quelque sorte des «rapponses» de l’histoire des personnages en question, en référence au mot utilisé en Franche-Comté pour qualifier un morceau de tissu qui sert à en «rappondre» deux autres.
Et c’est ainsi que cet ouvrage comprend quatorze récits, des instantanés de la vie de Comtois illustres, parmi lesquels des écrivains (Louis Pergaud, Léon Deubel, Boris Simon), des peintres (Adrien Richard, Robert Fernier, Jules Zingg, Gaston Robbe, Auguste Pointelin, Pascal Dagnan-Bouveret, Gustave Courtois… ) des sculpteurs (Pierre-Étienne Monnot, Blaise Sire, Louis Hertig…) ou d’autres personnalités (le Père Parrenin, les Frères Mercier).
L’occasion d’avoir un nouvel éclairage sur leurs destinées et de mieux apprécier le tempérament de ceux qui sont «Francs comme des Comtois».
Brice Leibundgut a publié plusieurs livres sur le Haut-Doubs, dans la série Comme que comme, dont le dernier, «Les riblons» a reçu le Prix Louis Pergaud 2011. Il a aussi écrit des ouvrages historiques, «La rhubarbe et la pivoine, biographie de Dominique Parrenin (1665-1741)», missionnaire jésuite à la cour des empereurs mandchous, «La gouge et le ciseau, itinéraires de sculpteurs du Haut-Doubs aux XVIIe et XVIIIe siècles» ou encore «La lanterne et le microsse, histoire d’une fabrique d’horlogerie».
Brice Leibundgut est également membre de l’association Le Jura Français.
Quelques clichés de la cérémonie de remise du prix Louis Pergaud 2015

Prix Louis Pergaud 2015: de gauche à droite : Didier Tonin, Dominique Gros, Pierre Gérard, Monsieur le Maire du XIe, François VAUGLIN, Philippe Ducloux, Conseiller de Paris.

Dominique Gros décrivant avec passion le caractère et le rôle de Delphine, l’amour de Louis Pergaud, perçus à travers leurs correspondances.

Un cliché dans l’assistance avec à gauche, Brice Leibundgut, auteur du livre FRANC COMME UN COMTOIS, décrit ci-avant.
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Bonne Lecture !